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Le secteur minier australien se renforce d’ici 2030

Le minerai de fer devrait passer de 967,2 millions de tonnes en 2025 à 1,11 million de tonnes d’ici 2030.

Crédit : GlobalData.

L’industrie minière australienne est sur le point d’entrer dans une période d’expansion régulière, axée sur la production, jusqu’en 2030, soutenue par une base de ressources solide, un portefeuille de projets compétitifs et un cadre réglementaire stable. Malgré les pressions sur les prix affectant plusieurs matières premières au cours des deux dernières années, de nouveaux ajouts d’approvisionnement et des projets de remplacement de minerai de fer, d’or, de cuivre, d’uranium et de certains minéraux pour batteries devraient stimuler la croissance à moyen terme. À l’inverse, la production devrait faiblir dans les matières premières dont les mines sont sur le point d’être épuisées, notamment le plomb, le zinc et le manganèse.

Le minerai de fer, qui reste la pierre angulaire de l’économie minière australienne, devrait passer de 967,2 millions de tonnes en 2025 à 1,11 million de tonnes d’ici 2030, soutenu par des projets d’investissement de maintien et des mines de remplacement en Australie occidentale (WA). De même, la production d’or devrait connaître un fort rebond après 2025, passant de 10,2 millions d’onces à environ 13,2 millions d’onces d’ici 2030, avec la mise en service de grands projets tels que le projet Hemi Gold et les récupérations opérationnelles dans les mines établies.

Le lithium, malgré des prix plus faibles et un environnement d’offre excédentaire, devrait connaître une croissance modérée au cours de la décennie. Avec la montée en puissance de Kathleen Valley, Mt Holland et les expansions progressives dans l’État de Washington, la production de lithium devrait passer de 114 kilotonnes en 2025 à environ 147 kilotonnes d’ici 2030, ce qui représente un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 5,2 %. La croissance restera sensible aux conditions du marché, mais la réserve de projets offre des perspectives d’offre stables.

De même, la production d’uranium devrait se renforcer, passant de 5,4 kilotonnes en 2025 à 6,6 kilotonnes d’ici 2030, sous l’effet du redémarrage de la mine Honeymoon et de nouveaux approvisionnements provenant de projets tels que Nolans, Beverley developments et Westmoreland.

Dans le même temps, la production de bauxite devrait rester globalement stable, passant de 101,8 millions de tonnes en 2025 à environ 106 millions de tonnes d’ici 2030, alors que la production continue des opérations de Cape York dans le Queensland et les extensions de Bauxite Hills renforcent l’offre à long terme.

La production de charbon devrait rester relativement stable à court terme, mais une croissance modeste est attendue vers la fin de 2030, les améliorations opérationnelles et les nouvelles autorisations compensant en partie la fermeture prévue de plus de 20 mines. La production devrait augmenter légèrement, passant de 465,3 millions de tonnes en 2025 à environ 482,8 millions de tonnes d’ici 2030.

Intelligence stratégique GlobalData

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Par GlobalData

L’argent suivra une tendance similaire de stabilisation après des baisses initiales, la production restant globalement stable et augmentant légèrement, passant de 38,6 millions d’onces en 2025 à environ 39,1 millions d’onces d’ici 2030, à mesure que les principales opérations progressent vers leur fermeture.

En revanche, les perspectives de production de plomb et de zinc en Australie restent moroses. La production de plomb devrait diminuer, passant de 466,8 kilotonnes en 2025 à 442,6 kilotonnes d’ici 2030, reflétant la fermeture des mines de Rosebery et de Cannington. La production de zinc devrait chuter de 1,13 million de tonnes en 2025 à environ 1,0 million de tonnes d’ici 2030, sous l’influence des perturbations des fonderies, de l’épuisement des mines matures et de la capacité opérationnelle réduite des principaux actifs.

La production de manganèse est confrontée à la plus forte contraction. Après une reprise à 2,8 millions de tonnes en 2025, la production devrait chuter fortement à environ 2,7 millions de tonnes d’ici 2030 en raison des fermetures prévues à Groote Eylandt et de la baisse de la qualité du minerai.

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