En regardant plus loin, la production mondiale de zinc devrait diminuer à un taux de croissance annuel composé de -0,5% (TCAC) à 12,1 mt d’ici 2030.
Après avoir contracté de 2,8% en 2024, la production mondiale de zinc devrait se remettre en 2025, augmentant de 4,2% en glissement annuel pour atteindre 12,4 millions de tonnes (MT). Ce rebond sera motivé par la montée en puissance de plusieurs opérations nouvellement commandées et redémarrées, en particulier en République démocratique du Congo (RDC), en Chine et en Russie, trois marchés prêts à jouer un rôle plus important dans la formation du paysage mondial d’approvisionnement en zinc à court terme.
La mine Kipushi est à l’origine de cette résurgence de la RDC, qui a redémarré les opérations en mai 2024 après des années de soins et de maintenance. La mine cible une production annualisée de 250 kilotonnes d’ici 2026 et sera un contributeur majeur au secteur des métaux de base en croissance de l’Afrique. Pendant ce temps, la mine Huoshaoyun chinoise et la mine Ozernoe de Russie, qui ont tous deux commencé la production en 2024, devraient se développer tout au long de 2025, soutenant davantage la croissance de la production mondiale.
Des contributions supplémentaires proviendront de l’Irlande, de l’Inde et du Kazakhstan. La mine de Tara d’Irlande, qui a repris la production en mai 2024 après un accord de main-d’œuvre, devrait atteindre la pleine capacité au début de 2025, garantissant la continuité opérationnelle depuis au moins six ans de plus. Au Kazakhstan, le projet d’expansion du zinc de Shalkiya devrait commencer la production en 2025, ajoutant une nouvelle capacité significative à la production du pays.
En 2024, la production est tombée dans plusieurs régions clés en raison de la baisse des notes du minerai, des fermetures de mines et des fermetures liées aux prix. Au Pérou, les notes réduites à Antamina ont affecté les volumes, tandis que la mine de Tara irlandaise était hors ligne pendant la majeure partie de l’année. Australie
a connu une vague de fermetures temporaires et permanentes, notamment les mines Jaguar / Bentley, King Vol, Mungana et Hera. Au Canada, la fermeture des opérations vieillissantes telles que 777 et Bracemac-Mcleod, au milieu d’une baisse à long terme des réserves nationales de zinc, a entraîné une baisse de la production.
En regardant plus loin, la production mondiale de zinc devrait diminuer à un taux de croissance annuel composé de -0,5% (TCAC) à 12,1 mt d’ici 2030. Cela sera largement motivé par les fermetures prévues de grandes mines telles que Red Dog aux États-Unis, le barrage de Zawar en Zawar dans
L’Inde et San Cristobal en Bolivie, qui ont collectivement produit plus de 850 kilotonnes en 2024. Cependant, les pertes seront partiellement compensées par des augmentations en cours en Russie et la RDC et le lancement de nouveaux projets canadiens, notamment Kutcho et McIlvenna Bay.
Production mondiale de mines de zinc (mille tonnes), 2010-2030

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Par GlobalData
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